IIéme Etats généraux du management: »Mutations et ruptures » – Paris le 22 octobre 2010

D’évidence le management pénètre aujourd’hui la quasi-totalité des organisations et des activités humaines, bien au-delà des entreprises, et ce à l’échelle mondiale. Certains parlent même de « société du management » pour indiquer la tendance actuelle à tout vouloir gérer.
Cette situation donne une importance, mais aussi une responsabilité sans précédent, à la recherche et à l’enseignement du management qui voient ainsi leur objet s’élargir considérablement, avec une remise en cause des partages habituels de territoire entre économie, sociologie, sciences politiques… et sciences de gestion.
Pourtant la prise de parole publique des spécialistes en management sur les questions de sociétés n’est pas à la hauteur des enjeux et du développement considérable de la recherche et de l’enseignement de la gestion, notamment en France, au cours des dernières décennies.
Depuis 2008, les Etats Généraux visent à mieux faire connaître aux acteurs sociaux et aux citoyens les contributions de l’enseignement et de la recherche en gestion.
Cette deuxième édition des Etats Généraux se déroulera en outre, dans un contexte marqué par les crises bancaires déclenchées en 2007/2008 et leurs conséquences économiques, sociales, politiques, idéologiques… Les institutions, les modes de fonctionnement, les régulations du capitalisme financier sont ainsi l’objet d’analyses et de critiques multiples qui interpellent la théorie économique et financière et les politiques publiques. De façon plus ou moins directe, la gouvernance, la stratégie et le management des organisations sont interrogés quant à leur efficacité et leur efficience, mais aussi quant à leur impact sur la distribution des revenus, la justice sociale, l’écologie, l’équilibre des pouvoirs, l’évolution des démocraties…
Ces IIèmes Etats Généraux du management souhaitent particulièrement mettre en lumière les mutations et ruptures qui émergent ou se confirment sur cette large thématique « Management et Sociétés ». Ils entendent le faire sans complaisance par l’analyse critique, mais aussi par des propositions constructives, montrant que les approches, concepts, méthodes et dispositifs des sciences de gestion peuvent fournir des contributions pertinentes et originales, pour le renouvellement des politiques et pour le traitement des problèmes des entreprises, des organisations et des pouvoirs publics.

http://www.etatsgenerauxdumanagement.fr