La prise de conscience de la responsabilite des Hommes inévitable face aux crises du monde actuel ? William MONLOUIS-FELICITE
« La prise de conscience de la responsabilite des Hommes inévitable face aux crises du monde actuel ? William MONLOUIS-FELICITE »
Crise écologique : « La prise de conscience de la finitude »
Le monde moderne et la démocratie moderne ont encouragé la surconsommation, la maximisation de nos intérêts, l’idée d’un monde ouvert sans limite quant à ses ressources. Or aujourd’hui nous sommes bel et bien confrontés à une toute autre réalité :
– 4 milliards d’hectares sont plantés en forêt : 13 millions disparaissent chaque année
– Pic oil (fin de l’ère pétrolière et problématique de raréfaction des réserves économiquement exploitables)
– Raréfaction des resserves de métaux dans les 10 à 20 prochaines années (or, l’argent le palladium , le cuivre, le plomb….). Il en est de même pour les métaux rares lithium, titane…( table de mendeleiv)
– Problématique des réserves d’eau douce et de l’accès des populations à cette ressource
– …..
Autres constats écologiques :
– Changement climatique
– Le taux d’érosion de la biodiversité
– L’acidification des océans
– Pollution chimique des sols et eaux
– Dans les prochaines années le rétrécissement de zones émergées habitables
– Une nouvelle donne « Les réfugiés climatiques » : Plus de 25 millions d’individus ont déjà fui des catastrophes naturelles pour se réfugier dans un autre pays. Ils viennent surtout d’Asie du Sud (Bangladesh, Sri Lanka, Inde…), d’Afrique ou des îles Pacifique, des régions du monde particulièrement affectées par le réchauffement climatique (selon l’ONU 250 millions en 2050). Ces vagues de déplacement annoncent aussi des conflits futurs. A ce jour ces réfugiés ne bénéficie d’aucun statut sur le plan des institutions internationales (Vide juridique).
– On observe déjà dans de nombreuses régions du monde une réduction des terres arables, une multiplication des coupures d’eau, une baisse des réserves alimentaires et poissonnières, une augmentation des inondations et un allongement des périodes de sécheresse…
Crise de la civilisation occidentale :Crise des valeurs, remise en cause des modèles économiques, inégalités croissantes, perte de sens, impacts géopolitiques imprévisibles et mal maîtrisés…
Crise démographique : les projections démographiques modérées à conservatrices indiquent que le nombre d’habitants sur la planète atteindra, presque avec certitude, 9 milliards, peut-être plus, d’ici le milieu du 21ème siècle Visiblement, un changement démographique de cette amplitude nécessitera une réorientation majeure de la pensée, des valeurs, des attentes et des modes de vie de l’humanité
Crise technologique : Limite de la science et des technologies à répondre aux enjeux planétaires de demain. Limite aussi dans la capacité de l’homme à prévoir et à maîtriser les effets sur le moyen long terme de certaine technologie. La nécessité d’accepter et de composer avec la complexité sur le plan de la recherche scientifique.
L’interdépendance des habitants du monde :
– Un même événement planétaire est connu immédiatement au même moment par la population mondiale (media, internet, tel portable) :
Des années 80 à maintenant des évolutions remarquables sur le plan des modes de communication planétaire :
5 milliards de tel port ; +3 milliards de téléspectateurs, +2milliards internaute, +155 millions de blog, 1 milliard d’utilisateurs facebook
Ces outils sont devenus un formidable rempart à l’opacité, accélérateur de transparence de démocratie et de prise de conscience progressive d’une identité planétaire mais contribuent à la construction d’un monde d’immédiateté du faire vite, de globalisation culturel et certainement de métissage.
– Une communauté planétaire par son interconnexion grandissante partageant des valeurs communes, des droit communs : Démocratie, culture, respect de l’autre, tolérance.
– Un marché financier international de plus en plus lié.
– Des chaines de production prenant leur source dans de multiples pays pour la fabrication d’un unique produit.
– Réduction des couts de transport, vulgarisation du voyage.
– Le rôle croissante des parties prenantes de la société civile à l’échelle internationale : ONG, association de consommateurs, associations écologiques, syndicats etc…
Notre époque marque certainement l’avènement d’une Conscience progressive de l’existence d’une réalité planétaire et d’une identité de l’humanité à laquelle aucun homme ne pourra prétendre se soustraire.
On ne peut donc plus nier aujourd’hui nos responsabilités individuelles et collectives face aux enjeux planétaires, ni nier nos capacités à impacter nos environnements. Cela nous renvoie à une question fondamentale et nouvelle pour l’homme de ce siècle celle de notre responsabilité vis-à-vis de la société. La période que nous vivons est en ce sens historique et remarquable. Elle renvoie à la nécessité de construire, de penser une société idéale juste et responsable. Cette période que nous vivons renvoie à la responsabilité des Hommes dans leur ensemble et donc à un nécessaire changement qui viendrait de l’Humanité elle-même (Et pas seulement des Etats et autres corpus institutionnels…).
William MONLOUIS-FELICITE