News de la Conférence des Nations-Unies à Durban sur le Réchauffement Climatique – 28 novembre au 9 décembre
Après les sommets de Copenhague et de Cancun, la ville de Durban (Afrique du Sud) accueille la prochaine Conférence des Nations-Unies sur le climat (COP-17) du 28 novembre au 9 décembre 2011.
À Durban, la Chine semble faire un pas historique en laissant entendre qu’elle pourrait accepter de plafonner ses émissions de façon absolue à partir de 2020. Il s’agit d’un développement important, puisqu’Ottawa a déjà indiqué qu’il souhaitait un accord incluant tous les émetteurs majeurs, y compris les pays en développement.
Au moment même où la Chine démontre une ouverture à prendre des engagements concrets pour lutter contre les changements climatiques, le Canada lui claque la porte au nez.
Le ministre de l’Environnement Peter Kent a confirmé que le Canada ne participerait pas à la seconde phase du protocole de Kyoto, et ce, même si la Chine acceptait de plafonner ses émissions de gaz à effet de serre (GES). «Le Canada ne prendra pas d’engagement pour la seconde période de Kyoto [couvrant 2013 à 2017]. Notre engagement est envers les accords de Copenhague et de Cancún», a répété le ministre Kent en conférence téléphonique de Durban, en Afrique du Sud, où se tiennent actuellement des négociations sur le climat.
Un seul constat : La somme des engagements des Etats reste cependant inférieure à ce qu’il faudrait entreprendre. D’après le rapport du PNUE publié le 23 novembre, l’examen de la feuille de route des 86 pays qui ont déposé un engagement climatique auprès de l’ONU montre qu’il ne sera pas possible de limiter l’augmentation de la température moyenne à 2°C. Pour renforcer le système, le CAS propose plusieurs pistes. Il propose de préparer, dans les mois à venir, les conditions d’une expérimentation d’échange de quotas de C02 entre le marché européen et celui d’autres pays.