Conférence africaine sur la responsabilité et la gouvernance d’entreprise – Bruxelles 17 et 18 novembre 2010
BRUXELLES, le 17 novembre 2010— Des responsables d’entreprises et d’organisations de la société civile d’Afrique et du monde se réuniront à Bruxelles les 17 et 18 novembre prochain à l’occasion de la Conférence africaine sur la responsabilité et la gouvernance d’entreprise. L’objectif de cette conférence est de discuter des manières dont le secteur privé peut travailler collectivement pour améliorer le climat des affaires, prévenir la corruption et renforcer la gouvernance en Afrique. Des responsables gouvernementaux de haut niveau, des bailleurs de fonds ainsi que des représentants des organismes internationaux seront également présents.
« Cette conférence arrive à point nommé, à un moment où des opportunités durables s’ouvrent pour l’Afrique» déclare Mahmoud Mohieldin, directeur général de la Banque mondiale. « Le continent est en passe de se doter d’un modèle de croissance encourageant et de devenir une destination de plus en plus prisée pour l’investissement. La Banque me paraît bien placée pour aider les gouvernements, le milieu des affaires et d’autres parties prenantes dans les pays développés et en développement à coopérer pour une meilleure prise de conscience des avantages découlant de pratiques de gestion éthique et des instruments qui sont à leur disposition pour inciter les entreprises à intégrer ces pratiques dans le cadre habituel de leur stratégie d’entreprise ».
L’environnement économique s’est sensiblement amélioré dans l’ensemble de l’Afrique au cours des dernières années. Avant le déclenchement de la crise économique mondiale, le produit intérieur brut de l’Afrique (PIB) progressait régulièrement, à un rythme de 6 % par an environ. Entre 2001 et 2008, l’investissement étranger direct a plus que doublé et le secteur privé s’est fort développé dans l’ensemble du continent.
Cependant, l’insuffisance des infrastructures, le climat défavorable à l’investissement et la mauvaise qualité de la gouvernance perdurent et continuent à entraver la croissance économique à long terme sur ce continent. Le secteur privé est un partenaire de plus en plus important en tant que moteur de la croissance économique sociale et du développement.
Les gouvernements, les organisations de la société civile, les institutions financières internationales et les bailleurs de fonds sont conscients de ces contraintes et cherchent activement à monter des partenariats innovants, en particulier avec le secteur privé, pour favoriser l’adoption de pratiques de bonne gouvernance et pour stimuler une croissance inclusive, responsable et durable dans l’ensemble du continent africain.
« Le climat économique mondial actuel provoque une panne de l’investissement à destination de l’Afrique qui s’avère contagieuse », déclare Obiageli Ezekwesili, vice-présidente de la Banque mondiale pour l’Afrique. « Ce nouvel optimisme africain doit s’assortir d’un investissement responsable qui vienne étayer les efforts visant à atteindre les Objectifs de développement pour le Millénaire. Des partenariats innovants montés avec le secteur privé et en son sein peuvent venir relayer les efforts actuellement déployés pour améliorer l’environnement social et politique et le climat pour les affaires en Afrique. »
Pour soutenir les efforts faits par le secteur privé africain vers une plus grande responsabilisation, le World Bank Institute en collaboration avec le gouvernement belge et d’autres partenaires ont mis au point un nouveau programme sur le thème Renforcer la gestion responsable et la gouvernance en Afrique.
« Cet événement constitue une occasion unique pour partager de bonnes pratiques pour un environnement favorisant la responsabilisation des entreprises », selon Sanjay Pradhan, vice-président du World Bank Institute. « La région Moyen-Orient et Afrique du Nord a mis en place un Réseau d’éthique dans les affaires, qui a réussi à imposer des normes en matière de gestion responsable et de citoyenneté sociale de l’entreprise. Cette manifestation a pour objectif de favoriser les échanges d’expérience sur la mise en œuvre d’innovations de ce type dans l’ensemble du monde et de créer un réseau de gestion responsable pour l’Afrique qui renforcera la transparence dans les secteurs clés tels comme l’approvisionnement et une meilleure gouvernance des industries extractives. »
Source Banque mondiale Communiqué de presse n°:2011/186/WBI
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